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Promouvoir, faire reconnaître et développer la production fermière en Nouvelle-Aquitaine, nos propositions 

Faisant le constat que la production fermière a été, est encore le parent pauvre du développement agricole, l'AFIPAR a pris l'initiative d'un diagnostic des moyens existants et de leurs articulations à l'échelle locale, départementale, régionale. Aux yeux des acteurs concertés, il apparaît que les producteurs fermiers sont insuffisamment organisés à l'échelle régionale pour défendre 

 

 
 
Proposition 1 : mieux connaître ces près de 14 000 fermes qui comptent en région Nouvelle-Aquitaine

Approfondir la connaissance de la production fermière dans les études statistiques en région, à l’image de l’angle Agriculture Biologique pris en compte dans les publications du Ministère de l’Agriculture. Il s’agit, ni plus ni moins que de combler le déficit de connaissance, visibilité, reconnaissance de la production fermière dans notre région. C’est la condition de politiques publiques qui atteignent leur cible

Proposition 2 : identifier la production fermière comme acteur d’avenir pour la politique régionale

Au vu du déficit de représentation propre à la production fermière en région Nouvelle-Aquitaine ET de la convergence des pratiques fermières avec les orientations de la feuille de route Néoterra, le Réseau Fermiers de Nouvelle-Aquitaine  fait la proposition d’identifier clairement la production fermière dans le Pacte Alimentaire Régional.

Proposition 3 : développer les moyens de la transformation fermière, essentielle à la qualité spécifique des produits
  • Garantir l’accès des producteurs aux outils d’abattage et de transformation, pas trop éloignés de leur ferme, acceptant les conditions de la production fermière (taille des animaux, des lots)

  • Défendre et travailler à la spécificité de la production fermière : découpe de qualité, transformation limitant le recours aux additifs, maturation des viandes, transparence à minima sur les recettes réalisées par les prestataires

  • Adapter les normes sanitaires aux outils et à l’activité fermière. Il ne s’agit pas d’en rabattre sur la sécurité des aliments mais bien de concevoir des process, respectueuses du cadre réglementaire européen, mais qui en exploitent toutes les possibilités favorables à l’échelle fermière et de plus reconnus valides par l’Administration

Proposition 4 : promouvoir et développer la vente directe,  alliance entre producteurs et consommateurs
  • Adopter une définition claire des termes « fermier », « à la ferme », « de la ferme » promue et défendue auprès des consommateurs par les producteurs, leurs groupements, organismes de développement et instances politiques qui les soutiennent, respectueuse de la diversité des réalités et points de vue de ce sujet d'importance

  • Structurer un maillage territorial adapté de points de vente des produits fermiers, intégrant les multiples modes de commercialisation déjà pratiqués

  • Favoriser les implantations de nouveaux points de ventes, notamment dans les zones où les GMS sont fortement implantées, en privilégiant les formes collectives de vente

L'AFIPAR souhaite mettre en débat avec cette base la charte de reconnaissance de la production fermière de Nouvelle-Aquitaine. Nous invitons chaque acteur néo-aquitain à s'en saisir, en y apportant ses spécificités. On vous remercie de nous faire part de vos propositions et de vous porter candidat pour le débat à engager en 2026

Votre contact : Marion Saulnier, 07 88 98 14 70, marion.saulnier [arobase]afipar.org

leurs intérêts, ce à quoi ils souhaitent remédier. Une production qui représente un cinquième des exploitations agricoles du territoire régional et qui connaît une dynamique attractive auprès des jeunes générations de candidats à l’installation mérite une représentation représentative de son poids social, économique et culturel. Si ce projet arrive avec un peu retard après la fusion des régions, il est à ce jour à maturité.​​ 

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